Georges Perec s'impose aujourd'hui de plus en plus comme un «
contemporain capital », pour reprendre le mot de Malraux à propos de
Gide. « Contemporain capital posthume », dans la mesure où la fortune de
son oeuvre n'a cessé de croître depuis sa mort prématurée, en 1982.
À
la suite des numéros 9 (Le Cinématographe), 10 (Perec et l'art
contemporain) et 11 (Filiations perecquiennes), qui avaient permis de
mesurer le rapport de Perec à diverses pratiques extra-scripturales
(cinéma, arts plastiques, musique) ou sa résonance dans l'art et la
littérature d'aujourd'hui, le numéro 12 des Cahiers Georges Perec
souhaite interroger la fécondité du travail perecquien sur l'espace et
la manière dont il innerve actuellement certaines parts de ce que l'on
pourrait appeler les sciences et arts de l'espace (géométrie, topologie,
géographie, cartographie, architecture, urbanisme, arts de la ville,
typographie...) ou y trouve écho.
Les spécialistes de l'oeuvre de
Georges Perec : Alberto BEJARANO, Morgane CADIEU, Danielle CONSTANTIN,
Laurence CORBEL, Vincen CORNU, Isabelle DANGY, Florence de CHALONGE,
Maxime DECOUT, Raoul DELEMAZURE, Maxime FOISSEAU, Carlos G. GIMENEZ,
Éléonore HAMAIDE-JAGER, Jean-Luc JOLY, Mireille KINTZ, Marta MIRAS,
Guillemette MOREL JOURNEL, Mireille RIBIERE, Anne ROCHE, Annelies
SCHULTE NORDHOLT, Virginie TAHAR, Julio VALENTINO, Julie ZAMORANO. Les
écrivains : Michèle AUDIN, Michel BUTOR, Jacques ROUBAUD, Georges PEREC.
Un plasticien : Daniel de PAULA. Les étudiants du département d'Arts
visuels de la faculté des arts de l'université de Strasbourg ; de
l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-la-Villette.