Nommé pour repenser deux des plus grands secteurs parisiens (Paris
Nord-Est et La Défense) et l'extension d'EuroMediterranée à Marseille,
l'architecte-urbaniste François Leclercq nous présente sa manière de
concevoir la ville comme un terrain d'expérimentations où le plaisir du
voyage est l'ultime objectif.
Interrogé par Soline Nivet (architecte,
journaliste), il évoque « le jazz et la java » pour donner une image du
ballet des disciplines, entre architecture et urbanisme, « le goût des
autres » lorsque l'on est amené à faire la ville avec et pour les
autres... Les histoires s'enchaînent autour de grands projets urbains :
Euralille et le Grand Paris, mais également de projets moins
emblématiques mais qui portent une réelle réflexion sur la ville comme
l'opération des Portes d'Arcueil avec la SADEV 94.
Le film prend forme. La notion de ville durable
est abordée en évoquant « le supportable et le vertueux » et
l'architecture s'expose à travers six réalisations menées par son agence
: un hôpital, des logements (Village Bacalan à Bordeaux), un pôle
sportif, un lycée et des bureaux.
Parce qu'un récit et un travail de conception
est aussi influencé par des rencontres et des voyages, François
Leclercq nous montre à travers une série de photographies quelques lieux
emblématiques et donne la parole à quatre personnes : un anthropologue,
un chargé de projet au sein de son agence, un jeune urbaniste et un
agitateur d'idées.