En 1980, Geobuilding Systems fait publier à compte d'auteur
un ouvrage étonnant. Spécialiste des guerres chimiques et atomiques, Jay Swayze
y reprend les mérites de ses maisons enterrées depuis ses précédents « bunker
palaces ». C'est qu'en 1964, au lendemain de la Crise des missiles cubains et
de la construction de son propre sweet home familial au Texas (1962), ce
constructeur expose,sa « maison témoin » souterraine et de luxe à l'Exposition
internationale de New York. Un million et demi de visiteurs viennent y imaginer
en tout confort la Fin de l'Humanité. Par la suite, Swayze adaptera un
argumentaire original et plus « écologique », faisant pousser sous la pelouse
américaine - et au sens littéral du mot suburbain -, des écoles, des motels et
des centres commerciaux. Bref, la vie continue...